Tirage Baryté - 120 × 81.5 cm - contre collé sur Dibond 2mm
Signé numéroté, 4 exemplaires La plus grande partie de mon travail s’appuie sur l’idée de réification de l’être humain. Le corps humain y est envisagé comme un objet : ‘Réservoir à pièces de rechange’, il est recyclable. Tatoué, maquillé, retouché, il est esthétique; support de pub, il est vendeur. Prostitué, il est vendable, objet de propriété et de loisir. Ses parures (tatouages, vêtements, etc. ) En font un objet d’appartenance, à une famille, un ‘gang’, une classe sociale. Salarié, c’est une valeur marchande, interchangeable voire jetable en fonction de sa productivité. Grâce aux progrès de la médecine, à la chirurgie esthétique, aux régimes, à la musculation (… ) Et à photoshop, il est modifiable, perfectible. On peut changer les pièces défaillantes ou “disgracieuses” comme on change les pièces de sa voiture: le cœur, les reins, le nez, les seins, etc. L’apparence de la jeunesse conservée à tout âge par la chirurgie esthétique et la possibilité de changer les organes défaillants permettent à l’être humain de s’accrocher à certain un rêve d’immortalité, lui permettant d’oublier qu’il est un objet périssable.
Sans Titre
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