Dans ma tendre enfance j'imaginais que le futur serait un monde beau, merveilleux. La paix sur la terre, le bonheur dans les chaumières.
Aujourd'hui 2016, le sang des innocents souille la terre. La femme pleure son enfant, la fille son frère. L'homme a perdu sa raison. La nature se lamente d'être malmenée. Que nous reste-t-il à espérer ? Lorsque tout parait si noir dans ce monde tourmenté, il importe d'apprendre à garder l'espoir. Lorsque la souffrance nous accable, lorsque le bonheur nous parait lointain, lorsque le chemin nous parait obscur, que nous reste-t-il sinon l'espoir de voir l'orage se dissiper ? L'espoir pour rester debout, l'espoir pour garder son ardeur, l'espoir pour avancer, pour ne pas sombrer. L'espoir devient alors comme une délivrance, un réconfort. Marie-Anne a su garder cet espoir, qui par moment nous fait à tous défaut. Elle a mis tout son courage pour se tourner vers le ciel. Les nuages sombres se sont ouverts, Dans une colonne de lumière, elle voit une colombe descendre vers elle. Au même instant une douce chaleur emplit son cœur. Dans un grand émoi, elle lève le bras pour lui exprimer sa joie, son bonheur retrouvé. Elle lui fait comprendre, que la vie est merveilleusement belle, que le bonheur est en chacun de nous, il suffit juste de porter son regard vers la lumière et non rester dans l’obscurité.
L'espoir
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