Il est parti, seul, dans l'ignorance de son rêve. Parti; sans penser aux trèves, sans
Penser, d'ailleurs, qu'il pourrait y avoir des barrières. Pouvoir les franchirent, cela Lui avait même pas effleuré son esprit, embrumé par cet espoir si vif et naïf. A ce jour Ne sachant pas si son effort est vain, il doit continuer, encore et encore, dans Cet horizon à peine visible. Les doutes prennent peut à peut possession de cette Ambition qui faisait au départ, de lui, une de ces impertubable conscience Qui pensait pouvoir créée une trace, même infime soit elle; une trace qui aurait fait De son passage, celle que l'on empreinte les paupières fermées avec la confiance Comme guide. Malgré cela, il titube entre les troubles persistants et les meilleurs Jours; sur ce chemin encore friable, il est convaincu qu'une brise viendra ré- Équilibré sa course vers sa réalité qu'il tente, pas aprés pas, envie aprés envie, de Sculpter au fil du parcours pour ne pas que l'oubli vienne lui couper le dernier mail -Lon de sa chaîne, si solide à la préparation de son ascension. Alors, à ce stade, il préfère poser les mots, noircir son exutoire, écrire ces maux Qui feront s'enfuir ses plaies qui prennent plaisir à le hanter. Cet échappatoire est Pour lui, la sensation que ses efforts casseront les barrières qui lui paraissent si Hautes. Il espère mais se déclenche des guerres or il persévère pour faire face aux travers, et sa petite galère c'est son enfer.
Franchir
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