Hélène, Pourquoi Hélène ? Que sais-je, moi, c'est joli, Hélène, non ? Moi j'aime bien ! La guerre de Troie a bien eu lieu, pour Elle qui suivit Pâris et la voici telle que je me l'imagine depuis toujours. Fière, royale, le regard un peu perdu sur l'horizon ! «On» dit d'Hélène qu'elle était très belle et qu'elle était l'objet de bien des convoitises, que le coeurs des hommes brûlaient pour elle.
J'aimerais tant que mon Hélène fasse battre les coeurs un peu plus fort comme le fut Hélène de Sparte. Pour Elle, je n'ai pas hésité, tous les gestes se sont faits harmonieusement, je n'ai pas eu à chercher dans ma mémoire le geste essentiel pour que ses yeux s'ouvrent, pour que sa bouche sourit juste un tout petit peu, que l'ovale de son visage épouse mes mains posées en corolle pour en deviner les courbes définitives ! Non, tout est venu «comme ça», Sans réfléchir, sans heurts et sans douleur ! Hélène maintenant, je te laisse enfin, libre de devenir un être presque vivant, je t'abandonne pour quelques jours, tu sais bien, je dois partir bientôt et ne peux t'emmener avec moi; Promis, je reviendrai bientôt, je sais que toi, tu m'attendras, devant la fenêtre de l'atelier ! Hélène est faite d'argile crue auto durcissante. En cours de séchage pour plusieurs semaines encore.
Hélène
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