Thème:
Dans cette œuvre, j’ai voulu incarner la Femme Divine, drapée dans un manteau vert émeraude, symbole de sagesse, d’espoir et de fertilité. Elle porte fièrement une chachia, marque d'identité profonde et d’héritage culturel. Son regard, intense et pénétrant, souligné de traits noirs affirmés, attire immédiatement l’attention, avec ses cheveux en note de musique. Elle ne se présente pas comme un simple sujet, mais comme une figure mythique, protectrice et sacrée. Autour d’elle gravitent des symboles puissants : les mains de Fatma ornées de l’œil bleu, talismans ancestraux contre le mauvais œil, rappellent les traditions de bénédiction et de protection. Au cœur de son vêtement émerge un arbre vigoureux, symbole de vie, de résilience, et de lien indéfectible entre l’être humain et la terre nourricière. Il puise sa force dans un vase en forme de triangle inversé, évoquant la matrice originelle, le ventre symbolique d’où jaillit toute création. Le fond de la toile, foisonnant de branches et de feuilles mêlant les teintes de l’automne et du printemps, suggère un cycle perpétuel : celui de la vie, de la mort et de la renaissance. Chaque feuille devient un battement de cœur, une pensée, un souvenir suspendu aux branches du temps. À travers cette œuvre, j’ai souhaité tracer une passerelle entre l’intime et l’universel, entre les racines de nos traditions et la force intemporelle du spirituel. C’est une célébration de la femme comme source de vie, gardienne du sacré et guide ancré dans les forces invisibles du monde.
La gardienne de la vie
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