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Roger Perriergepostet: 28 Januar, 2012 / bearbeitet: 14 Mai, 2012
A la cinquantaine bien tassée la pulsion de peindre m’a submergée… Pas d’évènement déclencheur mais une frénésie éruptive… Peut être l’entourage familial de ma femme… Son grand père, galeriste et peintre, l’ami et le marchand des grands peintres provençaux.
Parmi ceux-ci, Félix Ziem occupe une place privilégiée. Ses peintures et ses aquarelles intimement mêlées aux reflets du ciel de Martigues dans les canaux de ma ville d’adoption, ont bouleversé mes horizons de Savoyard pure souche. J’ai eu l’occasion de voir ses œuvres, de caresser ses ciels et ses reflets dans l’eau des lagunes, d’effleurer du bout de mes doigts la structure de la peinture de ses tableaux. Certains inachevés m’ont montré le cheminement de sa création artistique. L’impressionnisme né de ses doigts m’a envouté.
Plus tard j’ai rencontré Turner, pas le Turner académique mais celui qui a suggéré sur le support ses visions floues.
Le choix de l’acrylique : surement par facilité, par besoin de créer rapidement en toute liberté (toujours cette frénésie), de corriger par-dessus… La rencontre avec Vincent Sarrazin m’a donné de l’assurance et de la confiance… Il m’a guidé sans me contraindre en me laissant révéler ma nature.
J’ai toujours éprouvé le besoin de montrer, de provoquer le jugement : quelques concours et quelques récompenses… Des expositions aussi, un site et des galeries sur le net… Où l’accueil réservé m’a encouragé à poursuivre ma passion.
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